C’est ici que tout commence…Enfin, ça y est nous sommes partis, il est 13h nous nous apprêtons à survoler la Suisse. Premier vol en avion et une incroyable impression de flotter au-dessus d’un champ de coton ou de voir se dévoiler sous mes pieds un paysage recouvert d’une épaisse pellicule de neige dont seules les montagnes viennent ôter la virginité.
Si les nuages peuvent symboliser l’univers du rêve et de nos désirs les plus profonds, ce trajet qui me conduit vers l’Odyssée du Danube commence donc symboliquement dans les airs…
Face à cette immensité nébuleuse, ma première pensée est que nous ne sommes vraiment que des pions…Perdue en plein air, survolant tour à tour les plus hauts sommets des Alpes, le lac de Zurich et les grandes étendues verdoyantes du sud de l’Autriche, on devient à la fois tout puissant et bien peu de chose. Un pion lancé dans l’air et abandonné aux caprices de la nature et de la technique créée des mains de l’Homme…en ce jour de départ pour un rêve, cela me semble aussi effrayant que superflu.
Je ferme les yeux et m’imagine alors hors de cette carlingue. Je flotte librement et trace mon chemin à travers les routes, célestes et sinueuses, que dessinent les nuages. Telle une face cachée, secrète, mystérieuse et insoupçonnée de la planète Terre, ce paysage qui s’offre à moi semble clandestinement habité. Par qui ? Par quoi ? Certainement par la poésie de la nature qui, laissée à sa propre expression, semble dire beaucoup…Dieu que c’est beau la Terre vue du ciel !
Si les nuages peuvent symboliser l’univers du rêve et de nos désirs les plus profonds, ce trajet qui me conduit vers l’Odyssée du Danube commence donc symboliquement dans les airs…
Face à cette immensité nébuleuse, ma première pensée est que nous ne sommes vraiment que des pions…Perdue en plein air, survolant tour à tour les plus hauts sommets des Alpes, le lac de Zurich et les grandes étendues verdoyantes du sud de l’Autriche, on devient à la fois tout puissant et bien peu de chose. Un pion lancé dans l’air et abandonné aux caprices de la nature et de la technique créée des mains de l’Homme…en ce jour de départ pour un rêve, cela me semble aussi effrayant que superflu.
Je ferme les yeux et m’imagine alors hors de cette carlingue. Je flotte librement et trace mon chemin à travers les routes, célestes et sinueuses, que dessinent les nuages. Telle une face cachée, secrète, mystérieuse et insoupçonnée de la planète Terre, ce paysage qui s’offre à moi semble clandestinement habité. Par qui ? Par quoi ? Certainement par la poésie de la nature qui, laissée à sa propre expression, semble dire beaucoup…Dieu que c’est beau la Terre vue du ciel !