vendredi 30 mars 2007

Ecoute le monde!!!










Jeudi soir débutait aux Docks des suds, le festival "Babel Med music" qui regroupe différents ensembles de musiciens venus du monde entier. Plus qu'un festival de musique, cet événement se propose de mener une réflexion autour de la thématique des musiques du monde et de l'aide à la création artistique. Cette première soirée, nous a offert de belles surprises musicales et un voyage multiculturel envoûtant...Tout d'abord, le mélange osé des sons sacrés du désert à ceux de la musique électronique avec Electrodunes. Un résultat étonnament harmonieux et entrainant où les rythmes traditionnels Africains se mêlent aux mix électro...pour le plus grand bonheur d'une foule prise et éprise de ce tempo novateur! Une fois sortis de cette transe, nous entrons dans l'antre du "cabaret" des Docks des Sud où nous attendent, dans une douce lumière orangée, les trois musiciens de renom du groupe 3MA! Ces trois artistes venus du Maroc, du Mali et de Madagascar nous offre leurs accords voluptieux dans une ambiance mi-fête de medina, mi-prince des mille et une nuits...Un trio de coeur où se lit sur leurs visages le plaisir d'être présent ici, de nous offrir leur musique et une incroyable joie de jouer ensemble! De ces mimiques où l'homme s'oublie car il vit...car au plus profond de lui, il vibre!!! Passée d'un état de transe à un état de rêverie, perdue sur un châmeau auprès des touaregs en plein désert...mon imagination erre hors du temps, hors de l'espace...Mais le compte à rebour infligé aux artistes ramène toute l'assemblée à la réalité. Je descend de mon châmeau et nous nous estirpons de cette salle pour rejoindre la voix suave et chaude de Natalie Natiembe...Cette artiste bourrée d'énergie nous sert, dans un rythme endiablé, sa poésie Créole aux accents métissés! La foule est à nouveau prise d'un déhanché innopiné et incontrolable...Ce petit bout de femme qui ne cesse de sourire et rire a su réchauffer nos coeurs et nous offrir par sa musique un peu de son dynamisme! Toujours en quête de nouvelles sonorités...nous continuons notre périple avec le quatuor Ay!! Amor...Un mélange de chant et de volutes musicales qui, perdues entre Moyen-Orient et Europe méditerranéenne, nous présente l'amour au-delà des frontières...L'Amour qui oublie les montagnes habituellement dressées devant lui, l'amour de l'humanité toute entière tout simplement! Sortis de ce bain d'amour, nous nous dirigeons vers ce qui sera notre dernière escale de la soirée...le groupe Imghrane. Un ensemble Berbère (ah! Mes origines...) qui par leur musique inspirée de la culture amazigh, m'entraine sur la terre de mes ancêtres à Tisi Ousou, où je retrouve mon châmeau...Un peu fatigués par le voyage, nous nous éclipsons de ce lieu magique pour rejoindre tranquillement morphée qui, le temps d'une nuit, m'a permis de rêver d'un ailleurs où les cultures se mêlangent pour reformer l'Humanité...











Petit clin d'oeil à Baudrillard...


En guise de complément à mon message d'hier...une petite citation de Baudrillard qui m'a interpellée à la lecture de l'article paru en son hommage au sein du quotidien Libération.
" Créer une image, ça consiste à ôter à l'objet toutes ses dimensions une à une : le poids, le relief, le parfum, la profondeur, le temps, la continuité et bien sûr le sens. C'est au prix de cette désincarnation, de cet exorcisme, que l'image gagne ce plus de fascination, d'intensité".
Voici une approche de l'image tout à fait réaliste et adaptée, selon moi, à ce que la société de l'information et du tout communiquant nous offre...Cet "exorcisme" du réel et de la matèrialité confère, d'un côté, à l'image une profondeur de sens beaucoup plus riche...et en cela l'image est fascinante! De l'autre, cette désincarnation dénature et déshumanise parfois le réel...et l'on retrouve cela dans l'image informative et la photographie d'actualité. C'est le côté pervers de l'image. Celui qui nous ferait presque oublier que derrière ces images de guerre, ce sont des humains qui souffrent et non des personnages de film...Celui qui, par l'intensité de l'image, nous font parfois tomber dans le voyeurisme...L'image est bel et bien fascinante et porte en son sein sa propre ambivalence...l'ouverture vers un imaginaire (meilleur?) et l'oubli d'une réalité à ne pourtant pas négliger!

jeudi 29 mars 2007

A y regarder de plus près...

Juste une petite carte de Marseille, tout droit venue du magazine de la CAF des Bouches-du-Rhône (ma lecture favorite!).
-"Mais pourquoi met-elle cette carte sur son blog?" vous demandez-vous certainement...
Tout bonnement car après un premier coup d'oeil furtif, cette carte a finalement attiré mon attention! Car à y regarder de plus près, une carte bien insignifiante peut revêtir un tout autre sens...Elle devient ici le stigmate du niveau de vie dans chaque arrondissement et de cette ghettoisation qui a fait débat il n'y a pas si longtemps. Vous voyez? Pas de relais CAF dans le 9ème...et jusqu'à quatre dans le 15ème!!!
- Oui logique, et alors? me direz-vous...
Tout simplement pour vous montrer que la CAF est cohérente dans son implantation sur le territoire (non...ça c'est une blague!), mais plutôt pour vous montrer que derrière une image, une carte, une phrase aussi insignifiante soit-elle au premier abord, se cache bien souvent un élément bien plus important ou parfois même fascinant...Sans parler de fascination pour l'exemple choisi ici (lol), je trouve cette double lecture intéressante et potentiellement source de découverte et d'apprentissage... Alors ouvrons les yeux!

mercredi 28 mars 2007

Mangattitude...




Salut à tous les J-Infocom (et aux autres qui vont se demander de quelle planète débarque cette photo...)! Voici une petite surprise que je me suis amusée à vous concocter en cette fin de première année au sein de notre fabuleuse école de journalisme. Ainsi, puisque nous avons bien cru parfois (pour la plupart d'entre nous) s'être perdus dans une autre dimension ou dans un ouvrage surréaliste à l'écoute de certains profs...dont je m'abstiens ici de citer les noms! Et devant l'observation de certaines aberrations de fonctionnement......Réaliser aujourd'hui un trombinoscope de nos ptites têtes en version "manga" me paraissait tout à fait d'actualité! Voici donc le résultat que je trouve, ma foi, plutôt sympathique à conserver...en guise de souvenir! Je remercie au passage Fabrice, sans qui cette oeuvre d'art (!) n'aurait pu être réalisée, puisqu'il a lui-même trouvé ce site de morphing. Je vous offre au passage le lien : http://morph.cs.st-andrews.ac.uk//Transformer/ qui pourrait, le cas échéant, vous permettre de faire des portraits de familles ou de pots plutôt atypiques! Allez, bon stage à tous et pour ceux que je ne reverrai pas de si tôt......à septembre, pour notre retour dans l'antre de la seule école de journalisme, qui faute d'apprendre à mieux écrire...apprend à se contenter du peu et de l'approximatif...peut-être pour mieux avancer par soi-même!

samedi 17 mars 2007

Vers une pensée unique au sein des programmes politiques?

Nous assistons depuis quelques temps au déploiement des programmes de chaque prétendant à la présidence de la France...mais aussi à l'apparition d'un troublant consensus dont les médias se font l'écho. Il semblerait en effet que la majorité des candidats se retrouvent autour de certaines problématiques politiques auxquelles ils proposent, à quelques mots près, les mêmes solutions. Ainsi, la pensée des candidats dominants peut se résumer, entre autres, autour de :
- La France est trop endettée, il faut reduire le déficit des finances publiques.
- Il faut augmenter les crédits pour la recherche et l'enseignement supérieur.
- Il est nécessaire de mettre en place une "sécurité sociale professionnelle".

Faut-il donc s'inquiéter de l'émergence d'une nouvelle pensée unique? Doit-on voir ici la disparition des clivages entre partis?

Je pense que ces ressemblances troublantes, bien qu'elles soient particulièrement marquées pour ces élections, ne sont que le reflet du fonctionnement des partis. Ceux-ci s'informent en effet, pour ce qui relève des questions économiques et sociales, à partir des mêmes rapports produits par les mêmes organismes spécialisés. C'est ce fonctionnement académique qui influence cette proximité de thèmes. Fort heureusement...les clivages essentiels demeurent sur des domaines tels que la fiscalité, l'ISF ou encore les 35h. Et à y regarder de plus près...le détail des mesures proposées diffère bel et bien. Preuve qu'en matière de politique, les apparences peuvent être trompeuses...

Un carnaval aux accents Marseillais...














Aujourd'hui, Marseille fêtait son carnaval. Le défilé est parti du rond point du Prado pour s'arrêter au Parc Borely devenu le temps d'une après-midi, le lieu de rencontre de la population Marseillaise dans toute sa diversité. Thème du rassemblement, le star system...un choix discutable et peu fouillé (et plutôt fouilli) à mes yeux mais qui a néanmoins révélé des accoutrements forts sympathiques! Ci-dessus en rouge...Lucette...sans nul doute la mascotte de tout ce cortège qui a su donner à la cavalcade une tonalité humoristique et une ambiance de fête! La famille des échassiers (pas les autres grues et hérons cendrés...mais plutôt ces Etres Humains capables de se déplacer sur d'interminables échasses de bois) étaient bien représentés eux aussi...Chaque arrondissement a su faire preuve, selon son inspiration, d'une créativité appréciable...avec entre autre cette boite de conserve, pour les IV & V ème arr, qui m'a d'emblée rappelé la soupe Campbell d'Andy Warhol ou encore cette vache vachement bien réalisée!!! Mais ce qui m'a sans doute le plus interpellée, c'est la manière dont la fête du carnaval peut aussi servir de média pour diffuser un message à l'attention de la mairie (cf. ci-dessous). Toute cette gentille manifestation s'est achevée au centre du parc Borély où était organisé un spectacle afin d'élire LA star du cortège...un peu décevant avec une grande impression d'improvisation mal canalisée et un chauvinisme à la Marseillaise assez stupéfiant pour un non-Marseillais d'origine! Bon gré, mal gré...ce rassemblement était néanmoins haut en couleur et en humour, et a su rassembler les Marseillais de tout bord!



jeudi 15 mars 2007

Fragment de vies au hasard du train 17394

-"No fun, no fun...anarchie, anarchie" chantonnait l'un d'entre eux.
-" Et, vous allez pas foutre le bordel en arrivant?" demande la seule femme du groupe.
-" Moi non, tant que tu suces ma grosse queue" répond le chanteur.
-" Et, je vous préviens...faut qu'on trouve un moyen de se doucher en arrivant" précise l'autre, dans une logique toute féminine.
-"Pourquoi? Tu suces que ceux qui se sont douchés?" s'interroge le troisième.

Un fragment de discussion pour un fragment de la vie de trois clochards et de leurs trois chiens. Ces trois chiens qui me fixent avidement alors que je suis en train d'écrire ce qui est aussi leur vie...Ils crients, postillonent, rient et foutent un sacré bordel dans ce wagon où je suis, maintenant, presque seule avec eux. Les gens fuient, ils ont peur face au reflet de leurs propres angoisses, ils partent pour mieux occulter cette réalité...cette partie de notre société qu'il est plus aisé d'ignorer.
Ils redéconnent et rient à des blagues salaces, roulent leurs joints et boivent leurs bières. Arrêt du train --> Béziers, les trois individus et leurs chiens descendent du train.
Regards inquisiteurs des trois autres rescapés du wagon en ma direction (précisons que j'étais la plus proche d'eux)...ils se mettent à rire et se moquer. L'un d'entre eux me demande s'il peut ouvrir la fenêtre de ce wagon qui, je l'avoue, s'est enrichi d'une odeur nauséabonde. Mais moi, à la différence d'eux, ce spectacle ne m'a pas fait rire! Etre témoin de cette errance humaine m'attriste. Sous leurs rires outranciers et leurs discussions légères se cache une misère bien réelle et une tristesse profondément enfouie sous la carapace dont se sont dotés leurs coeurs. On ne vit pas dans la rue, on ne boit pas à outrance, on ne se drogue pas à longueur de journée par volonté ou par plaisir. Ces addictions qui les détruisent chaque jour toujours plus sont leur seule échappatoire à leur propre vie. Elles deviennent vite une vraie nécessité. Pourraient-ils seulement vivre sans cela? Ce triste spectacle, reflet de la société dans laquelle on vit, me rappelle celui des rues des bidonvilles de Kinchasa où les enfants fument à longueur de journée "pour se donner du courage". Qu'y a t-il de plus triste que de vouloir échapper à sa propre vie par des masques factices? On peut se demander comment on en arrive là...Mais je pense que la vraie question est : comment peux t-on laisser des gens ainsi?
Le pire, à l'exemple de ce soir, c'est que ces Hommes sont montrés du doigt et rejetés car on pense, peut être par facilité, qu'ils n'ont rien fait pour s'en sortir. Mais quand on tombe dans les abysses de sa propre vie qui s'étiole, voit-on toujours la lumière? Est-il toujours possible de voir à sa situation une issue positive? Ces individus ne choisissent pas et n'ont pas choisi leur condition, la société les y a envoyé et peu s'activent pour les en sortir.
N'oublions pas que les individus que nous croisons accroupis tous les jours sur les mêmes trottoirs des mêmes rues, que ceux qui inlassablement demandent "Vous n'auriez pas une petite pièce?", que ceux qui toutes les nuits d'hiver affrontent le froid dans nos rues et qui semblent parfois avoir perdu leur dignité humaine...sont avant tout des Hommes. Des Hommes déshumanisés, non pas par eux-mêmes, mais par d'autres Hommes. N'oublions pas que ces gens là sont nos semblables!
En les voyant dans la rue, voyez en eux ce que vous pourriez aussi être et ce que vous pourriez devenir, et si vous pouvez aider-les...même si cette aide doit seulement se résumer à ne pas fuir du wagon où vous êtes juste à cause de leur arrivée.

mercredi 7 mars 2007

Vivre séropositive...

A l’occasion de la journée internationale des femmes du 8 mars prochain, le collectif « Femmes et sida en PACA » fondé en 2005 a organisé hier, une rencontre presse à l’espace mode méditerranée. Ce collectif a pour vocation de favoriser une meilleure prise en compte du vécu quotidien de la séropositivité au féminin. Anne-lyse Motte, directrice de communication de l’association Aides, insiste sur l’importance de la parole. Une catharsis pour libérer la souffrance de chacune et faire tomber les tabous autour de la femme séropositive. Face à cela, ces femmes ont envie d’agir, « plus on est nombreuses à s’exprimer, mieux la société l’acceptera ».


« Le partage des douleurs vécues, l’échange et la rencontre »

Vivre sa féminité, sa vie sexuelle et affective, son rôle de mère et supporter le regard des autres au quotidien ne sont pas choses faciles. Beaucoup se retrouvent en effet seules pour accepter le verdict et gérer la révélation de leur maladie à l’entourage : « Oser parler de sa maladie, c’est très dur ». Bon nombre d’entres elles n’ont pas encore osé révéler leur lourd secret s’enfermant dans un sentiment de culpabilité, de solitude et de souffrance. De plus, ces femmes ont souvent à gérer seules la relation quotidienne à leurs enfants du fait du taux de monoparentalité féminine que cette maladie entraîne. Protéger ses enfants et suivre une prise en charge médicale relève d’un nouveau défi pour elles. L’angoisse et l’inquiétude sont de plus des thèmes récurrents dans les paroles exprimées par les mères ou les enfants eux-mêmes. A cette angoisse de la mère, s’ajoutent des conduites de surprotection de l’enfant. Certaines leur font même passer plusieurs fois le test de dépistage du VIH. Les enfants, de leur côté, souffrent de l’angoisse de mort liée à la séropositivité connue de leur mère. Les associations ont un grand rôle à jouer à ce niveau là.


« Sentir que l’on est pas seul et que l’on peut agir ensemble »


Beaucoup de gratitude envers ces associations ressort en effet des différents témoignages : « D’abord moi, je voulais vous remercier tous et toutes, de ce que vous avez fait. Parce que moi ça m’a apporté beaucoup de choses…la force de continuer. Je me sens plus à l’aise parce que je sens la solidarité, l’amour aussi, la tolérance… ». Le soutien des associations et la participation à ces journées sont une source de bonheur et de libération pour ces victimes. Certaines finissant même par concéder à leur maladie des aspects positifs : « finalement si cette infection n’était pas venue à moi, qu’est-ce que ma vie aurait été ridé en rencontres humaines ». Le pari lancé par le collectif d’offrir un mieux être aux séropositives est donc tenu.

dimanche 4 mars 2007

Perdue dans une effroyable marée bleue et rouge...


Hier après-midi se tenait à Marseille le meeting de Jean-Marie Le Pen, le premier de son agenda de campagne. Premier meeting pour moi et quelle stupéfaction!!! Jeux de lumières dignes d'un concert de Johnny, badges et drapeaux a volo, staff avec t-shirt "Le Pen tournée"... Si l'on prend l'émotionnel comme critère de réussite, ma première fois était un feu d'artifice...de stupeur et tremblements!!! Une véritable arène bleue et rouge où l'auditoire, tel une masse gouroutisée, répète en choeur dans une logique plus que prévisible "Le Pen président, Le Pen président...". Le gourou, lui, maitrise bien son art! Artiste de la communication manipulatoire dans toute sa splendeur : "Je ne continue pas...je sais que vous m'avez compris!". Comment mieux fidéliser un auditoire (cependant déjà plus que conquis) en lui inculquant de manière sous-jacente qu'il est un auditoire tellement intelligent au point de tout comprendre tout seul! Ego flatté...adhésion assurée!!! Quoiqu'il en soit, bien que n'étant pas du tout en adéquation avec ses convictions...je ne peux que saluer sa verve oratoire. Ironisant sur le fait qu'il soit taxé de plus vieux prétendant à la présidence...il a joué du détournement de pupitre, preuve du bon fonctionnement de sa mémoire et a pris le rôle de comique dans sa gestuelle et dans les propos tenus à l'encontre de ses adversaires! Se revendiquant comme le seul prétendant à la présidence de la France et non pas, comme les Sarko...Ségo...Bayrou et autres, comme prétendant à l'investiture d'une province Européenne...il s'est montré comme à son habitude farouchement opposé à l'Europe! Perdus dans une foule d'amalgames et d'idées préconcues...les éléments de son programme restent vagues et peu nombreux, si ce n'est que l'on aura bien compris son obstination à parler de l'immigration et à tout rattacher à cette problématique bien spécifique de la politique d'un pays! Il est même aller jusqu'à mettre en avant le fait que 60% des détenus sont d'origine étrangère, quel intêret?...Au diable mon inculture mais alors si je comprend bien la criminalité serait d'ordre génétique??? Trêve de plaisanterie...dans cet imbroglio de sornettes joliment enrobées de courbettes, de sourires, de petites blagues et de gestes grandiloquents permettant de séduire les plus crédules (ou déjà gouroutisés), son discours ne revêt à mes yeux que peu d'intêret et ne contient que peu de vérités! Beaucoup de constats mais peu de solutions...Je retiendrais seulement comme bonne parole, le moment où à défaut de blamer les populations enfermées dans des ghettos urbains, il s'est attaqué aux politiciens qui ont autorisé cette immigration sans l'assumer par la suite! Mais quand on entend à côté de cela des paroles telles que :
"Alors on me dit, mais monsieur Le Pen, si vous renvoyez chez eux les clandestins, avez-vous pensé à leurs enfants ? Bien sûr que j’y pense, et ils ne doivent pas être séparés de leurs parents, c’est pour cela qu’ils partiront avec eux !"
Cet homme sait-il qu'il est en train de parler d'Etres humains lorsqu'il ironise sur de tels sujets?? Certes, la clandestinité est un sèrieux problème, surtout que ces individus n'ont pas avouons-le une vie descente même en France...mais comment croire en un renvoi de masse possible de ces gens chez eux et pire même comment l'envisager? Une telle approche de cette thématique humaine et un homme d'une telle ignominie font littéralement froid dans le dos...
Je dirais pour finir, et vous l'avez certainement compris, que je ne veux pas d'un tel homme à la tête de notre pays, mais doit-il nous inquiéter? Certains diront qu'il n'a pas toutes les signatures d'élus requises, mais la polémique enfle à ce propos accusant Le Pen de se poster en victime tout en ayant en réalité ces voix supplémentaires...Si les bruits de couloir s'avèrent vrais, il convient donc de s'inquiéter quand on voit qu'il dispose selon les sondages de 14% d'intention de vote, alors qu'en 2002 à la même période il n'en avait que 9%......Dois je vous rappeler cette mauvaise surprise du second tour??